Infarctus : Les femmes aussi!..

Le 29 septembre c’est la journée mondiale du coeur : les filles pensez également au votre! Faites-vous dépister car le nombre d’infarctus féminin est en forte hausse : +17% en 5 ans et a triplé chez les moins de 50 ans ces 15 dernières années et est aujourd’hui la première cause de mortalité, avant le cancer du sein, chez les femmes!

Les coupables : l’hérédité bien sûr mais le cocktail Sédentarité – Alimentation trop sucrée/trop grasse contribuent à augmenter les risques de surpoids, hypertension, hypercholestérolémie et diabète. Si à ces facteurs on ajoute tabagisme et pilule le cocktail devient explosif.

Alors les filles, on surveille sa tension, on demande à son médecin traitant  un bilan lipidique régulièrement et on reconnait les symptômes:

  • douleur dans la poitrine irradiant dans le bras gauche mais aussi une douleur dans le dos peut alerter.  Au moindre doute et en cas de forte fatigue, troubles du sommeil…on consulte son médecin.
  • Sportives ne prenez pas non plus à  la légère le certificat médical et à partir de 45-50 ans on fait des épreuves d’effort!

Et on continue à se bouger et manger sainement!SmallLogoBW

Frédérique

http://www.moveeat.fr

MoveEat – Conseils

Fédération française de cardiologie

Info ou Intox La vitamine C améliore la performance?

Ma réponse dans  Running Attitude Août 2015

Vrai…si le sportif est carencé, mais en consommant quotidiennement fruits et légumes frais vos besoins en vitamine C sont couverts et une surconsommation n’améliorera pas vos résultats. En revanche, des apports insuffisants en vitamines antioxydantes (la vitamine C, mais aussi la vitamine E ou le B-carotène) peuvent expliquer une baisse des performances, en entrainant une augmentation des dommages cellulaires à l’effort (par augmentation du stress oxydatif et la production de radicaux libres). Une supplémentation de ces vitamines peut être envisagée en cure lors de phases intenses d’entrainement mais elle ne doit pas être systématique pour ne pas diminuer l’adaptation naturelle du sportif.

Mais ne pensez pas que la prise de vitamine C avant une course va vous booster, elle n’agit pas sur la VO2 max et n’améliore pas l’endurance.

 

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Nutrition et lutte contre la sédentarité dans le Plan cancer 2014

cropped-smalllogo.jpg Si vous en doutiez encore Bouger et Manger, c’est bon pour la santé !

Le nouveau Plan Cancer, le 3eme, 2014-2019 vient d’être publié et a été présenté la semaine dernière par François Hollande.

Le Plan national nutrition et santé et le Plan obésité, ainsi que le Programme national pour l’alimentation, comportent de nombreuses actions de lutte contre la surcharge pondérale, en faveur de l’activité physique et d’une alimentation équilibrée.

Dans le nouveau plan cancer, même si aucune section n’est complètement dédiée à la Nutrition et à l’Activité Physique, ces items font partie des mesures de prévention de risque de cancer ou de séquelles et récidives et des investissements de Recherche dans les objectifs 8 et 11 du plan qui intègrent également des mesures de lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme. En voici les extraits:

OBJECTIF 8 : RÉDUIRE LES RISQUES DE SÉQUELLES ET DE SECOND CANCER

Généraliser une démarche de prévention après un diagnostic de cancer

Chez les personnes atteintes de cancer, la consommation de tabac, d’alcool et

l’obésité sont des facteurs associés à la survenue d’autres pathologies, à une

dégradation de la qualité de vie et, pour certaines d’entre elles, à la survenue d’un

second cancer.

Renforcer l’adhésion de ces patients à la prévention et les accompagner dans la

modification des comportements à risque est un nouvel enjeu de la prise en

charge personnalisée en cancérologie pour contribuer à réduire la morbidité et la

mortalité sur le long terme.

La sensibilisation et la mobilisation des acteurs (médecins spécialistes ou

généralistes, infirmiers, personnel non médical) constituent des leviers essentiels

pour que le tabagisme, la consommation alcool et la nutrition soient

systématiquement abordés au regard des besoins des patients.

En rendant systématique la prise en compte du statut tabagique dans la prise en

charge du cancer, le Plan se fixe pour cible d’accroître la proportion des patients

fumeurs qui s’engagent dans un sevrage (de 10 % en 2014 à 30 % à la fin du Plan).

Action 8.4 : Systématiser l’accompagnement au sevrage tabagique des malades atteints de cancer.

     Action 8.5 : Mieux prendre en considération la consommation d’alcool des

patients atteints de cancer et informer sur ses dangers.

     Action 8.6 : Promouvoir chez les patients atteints de cancer l’activité physique et les comportements nutritionnels adaptés.

L’activité physique pendant et après le traitement améliore la qualité de vie et

diminue la sensation de fatigue. Elle peut améliorer la survie après un cancer du

sein ou un cancer colorectal, alors que la surcharge pondérale augmente le risque

de second cancer. Le Plan cancer porte donc la promotion de l’activité physique

encadrée et ajustée ainsi que des comportements nutritionnels adaptés.

  •  Systématiser la prise en charge de la surcharge pondérale, la prévention d’une

prise de poids pendant le traitement et la prévention de la sédentarité avec

augmentation du niveau d’activité physique. Définir les modalités de

l’intégration de l’activité physique adaptée dans le parcours des malades

atteints de cancer.

  • Identifier et rendre accessible l’offre d’activité physique ou sportive adaptée

aux personnes atteintes de cancer, notamment en dehors des établissements

de santé.

  •  Sensibiliser les professionnels de santé et les patients au danger des

comportements sédentaires et à l’intérêt de renforcer ou de maintenir une

activité physique après un diagnostic de cancer.

OBJECTIF 11 : DONNER À CHACUN LES MOYENS DE RÉDUIRE SON RISQUE DE CANCER

Réduire le risque de cancer par l’alimentation et l’activité physique

Le Plan national nutrition et santé et le Plan obésité, ainsi que le Programme

national pour l’alimentation, comprennent déjà de nombreuses actions de lutte

contre la surcharge pondérale, et en faveur de l’activité physique et d’une

alimentation équilibrée. En articulation avec ces deux Plans et au regard du risque

de cancer lié à ces comportements, le Plan cancer porte des actions notamment

en direction des plus jeunes, des populations défavorisées et des patients atteints

de cancer.

Action 11.5 : Faciliter les choix alimentaires favorables à la santé.

  • Poursuivre le travail engagé dans le cadre de la charte signée avec le Conseil

supérieur de l’audiovisuel (CSA) sur la publicité télévisée et renforcer le

contrôle de la publicité d’autres médias, tels qu’internet afin d’adapter les

messages aux publics ciblés en fonction de la plage horaire et de la qualité

nutritionnelle des aliments.

  •  Développer des programmes et campagnes institutionnels de prévention

selon un volume horaire minimal à des tarifs préférentiels ou gratuits.

Action 11.6 : Développer l’éducation et la promotion de la nutrition et de la

pratique physique.

  • Développer l’éducation sur ces sujets dès la maternelle et le primaire

notamment pendant le temps périscolaire dans le cadre de la réforme sur les

rythmes scolaires.

  • Poursuivre des actions de communication nationales grand public et ciblées.
  •  Sensibiliser et former les professionnels de la santé, de l’éducation ou du champ social dont l’activité influence l’alimentation et l’activité physique de lapopulation.

Action 11.7 : Faciliter pour tous et à tout âge la pratique de l’activité physique

au quotidien.

  •  Développer l’offre de transports actifs, l’accessibilité des escaliers dans le bâti,

les plans de mobilité d’entreprise.

  •  Inscrire dans la réglementation de l’urbanisme la prise en compte des

mobilités.

  • S’assurer que les offres d’activité physique et sportive sont accessibles à tous,

particulièrement pour les publics les plus éloignés de la pratique.

  •  Faciliter l’accès aux équipements sportifs publics (par exemple, par

l’augmentation de l’amplitude des horaires).

Move Eat!